Penser ses plaies.

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Les années qui passent ! On pourrait penser que l’on s’allège, que ce qui semblait important dans nos années de jeunesse devient dérisoire ou anecdotique. En fait non. On s’alourdit. Au lieu de s’alléger, on s’alourdit. Cela ne se volatilise pas. Cà s’accumule. On aimerait bien que çà se volatilise tout seul. Non, çà s’accumule, çà pèse de plus en plus lourd. Et çà pèse tellement que çà nous encombre, çà nous encombre au point, quelquefois, de nous rendre malade. Pourtant, on a rien demandé. On n’est pas volontaire pour çà. Tout ce qu’on veut, c’est vivre. Notre nature, notre raison d’être, c’est vivre. C'est-à-dire se sentir léger, heureux, plein d’amour. Et au lieu de çà, l’on se sent triste, malheureux, abandonné.

L’amour ! Le « gros mot » est lancé… Aimer… Souffrir de ne pas se sentir aimer. Car l’on n’est jamais assez aimé. Le peu que l’on a reçu, le garder comme un trésor, ne pas oser le partager. De peur de perdre le si peu que l’on a reçu. Oser le partager, oser donner, se penser libéré, et se retrouver comme une plaie béante ! Car s’il est facile de pardonner, de pardonner pour le mal que l’on nous a fait, combien le chemin pour demander pardon est long et périlleux. Demander pardon pour le mal que l’on nous a fait ! Demander pardon, à l’autre…, pour le mal qu’il nous a fait. Quel chemin à parcourir ! Non pas pardonner… Trop facile, trop égoïste, trop évident. Je te pardonne ! Oui, et alors ! En quoi cela « panse » t’il mes plaies ? Alors que demander pardon… demander pardon du mal que tu m’as fait. Demander pardon pour avoir été celui par lequel toi, tu t’es fait du mal. Toi qui t’es fait du mal à me faire du mal. Moi qui suis celui ou celle à cause de qui tu t’es fait du mal. C’est de cela que je me dois de demander pardon. Je te demande pardon d’avoir été la cause du mal que tu t’es fait. Pardonne-moi ! Je te donne mes plaies…

Il existe une très ancienne méthode qui est revenue à la mode ces derniers temps : L’ho’oponopono.

Qu’est ce que c’est Ho’oponopono ?

C’est un chemin  simple puisqu’il consiste en quelques mots que l’on dit et que l’on répète :

Je suis désolé. Pardon. Merci. Je t’aime

« Une supplique qu’il faut répéter à chaque fois que nous nous rendons compte que des sentiments négatifs nous jettent dans un état de confusion néfaste. Voilà une philosophie de vie qui s’adresse à quiconque désire potentialiser son chemin spirituel, voire religieux.

Fondée sur des vérités universelles, comme la paix intérieure et le refus de toute pensée négative, elle cible la partie divine qui est en nous pour l’activer à travers une transformation de notre façon de raisonner et d’agir. Pour guérir certains troubles de l’esprit – anxiété, dépression, stress – il suffit de le « nettoyer ». Non, ce n’est pas une plaisanterie, il est possible de guérir l’esprit par l’esprit.

L’Ho’oponopono peut nous faire gagner cette bataille.

Dans l’ancienne langue hawaiienne, Ho’oponopono signifie « remettre les choses à leur juste place ». Excellent prélude, car l’ordre et la propreté sont sans aucun doute deux moyens incontournables aptes à apaiser l’esprit et dissiper un malaise. Bien sûr, vous vous demandez comment ça marche, comment fonctionne la méthode Ho’oponopono. En réalité, il est plus difficile de l’expliquer que de la mettre en pratique.

L’Ho’oponopono se fonde sur quatre mots-clés

 « Je suis désolé ; pardonne-moi ; je t’aime ; merci », une sorte de mantra qu’il faut répéter à chaque fois que nous nous rendons compte que des sentiments négatifs, tels que colère, jalousie, négativité, désir de revanche ou vengeance nous jettent dans un état de confusion. Cette supplique sert à effacer ces sentiments de notre esprit ainsi que ce qu’ils engendrent, nous protégeant par là même de conséquences néfastes. » (Source : www.macroeditions.com…)

 

Panser ses plaies !

 

Yves Lorand

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