Le sot qui déplaça les montagnes.

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Le sot qui déplaça les montagnes.

Le sot qui déplaça les montagnes.

Le 25 juin dernier (2013), lors du 68ème anniversaire de la publication du « Sot qui déplaça les montagnes », un rapport réalisé par l’ancien président chinois Mao Zedong, un groupe d’étude du même nom s’est tenu pour la première fois dans la ville de Ji Yuan, pays natal du personnage.

« Le sot qui déplaça les montagnes » (愚公移山 yú gōng yí shān) est une fable ancienne. Le sot, âgé de 90 ans, veut déplacer les montagnes Taihang et Wangwu situées devant sa maison, qui selon lui, bloquent le passage vers le monde extérieur. Le sage se moque de lui car il pense qu’il est impossible de déplacer une montagne. Mais le sot lui répond : « Quand je serai mort, mon fils me remplacera. Quand il mourra, mon petit-fils prendra la relève, la nouvelle génération se substituera à la précédente. La montagne ne grandira plus alors que ma famille prendra le relais de génération en génération. On finira bien par la déplacer?! »

Emus par sa persévérance, les dieux envoient deux immortels pour déplacer ces montagnes. En 1945, quand le 7e Congrès national du Parti communiste chinois a eu lieu, l’ancien président Mao Zedong a fait un rapport intitulé « Le sot qui déplaça les montages », insistant sur l’importance de la persévérance.

Selon lui, il faut « être ferme, ne pas avoir peur de faire des sacrifices, surmonter les difficultés et remporter les victoires ». La première réunion du groupe d’étude sur l’esprit du sot persévérant, s’est tenu le 25 juin dans la ville de Ji Yuan, pays natal du personnage. Le petit-fils du président Mao a été nommé président d’honneur de ce groupe. Mais sur le web, les internautes chinois contestent la valeur de ce groupe d’étude. Car finalement, qu’est ce que l’esprit du sot transmet comme message? La persévérance ou bien autre chose? En effet, dans l’antiquité, cette fable appelait les gens à persévérer dans leur labeur, mais dans la société moderne, un peu de réflexion est de mise.

Selon un commentaire publié dans le Journal des Jeunes chinois, le vieux sot ne serait finalement pas un bon exemple car il a commis quatre erreurs :

-se surestimer,

-ignorer la protection de l’environnement,

-ne pas penser à l’intérêt général et

-agir à sa guise…

Source : chine-info.com

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