Les huit phrases dans le zhi neng qi gong.
Les huit phrases dans le zhi neng qi gong.
八句口诀
PRESENTATION
Avant d’aborder les huit phrases en détail et la manière de les intégrer à la pratique, voici la manière dont M° Pang Ming, qui les a écrites, les présente :
« Cette formule de huit phrases est une préparation importante avant de commencer les exercices du zhineng qigong, et elle est donc souvent utilisée sur le lieu de pratique. Son but et sa fonction principale est de permettre aux pratiquants d’intégrer activement leur conscience au vide de la nature environnante, de détendre leur corps et de ressentir tranquillement leur état émotionnel, en vue d’inviter davantage leur état physique, leur état spirituel et leur énergie vitale à entrer dans l’état de la pratique du qigong intelligent. Cette formule des huit phrases incarne le contenu fondamental de la méthode ouverte du zhineng qigong. Elle contient les théories et les méthodes de base du qigong intelligent. La compréhension sérieuse de son contenu est un processus de pratique complet. Aussi, ce « mantra » peut être utilisé comme un exercice autonome, ou bien être utilisé avant la pratique lors des exercices en groupe. La possibilité de bien saisir la signification profonde de ces huit phrases est directement liée à l’effet de la pratique. »
L’on voit donc que tout pratiquant sérieux ne peut se contenter d’une répétition « mécanique » des huit phrases, qui plus est dans leur langue d’origine, comme cela se doit d’être fait, sans avoir fait au préalable l’effort d’en assimiler le sens littéral, d’avoir mis en place l’état de conscience dans lequel cette pratique l’invite à rentrer, et de manière progressive, ainsi que M° Pang Ming le propose, de vivre l’aventure de transformation que la répétition quotidienne des huit phrases provoquera dans sa conscience.
SENS LITTÉRAL DES HUIT PHRASES
顶天立地,形松意充 Dǐng Tiān Lì Dì, Xíng Sōng Yì Chōng
La première réflexion que se fera un pratiquant de la langue chinoise, et donc à fortiori un pratiquant chinois, est que la première phrase « ding tian li di » est un chengyu assez courant dans la langue chinoise, qui signifie : esprit résolu, indépendant, sans peur et sans reproche ; être intrépide. (Sa haute silhouette se dresse immense et imposante). Pour l’anecdote, « ding tian li di » est également le titre d’un film d’arts martiaux avec Jackie Chan sorti en 1973 (Hong Kong), titre en français : « Les coolies en ont ras le bol ».
Un « chengyu » est une expression idiomatique dont la langue chinoise est très friande, puisque rien que le dictionnaire en ligne « chine nouvelle.com » en répertorie déjà 30 000, tout en reconnaissant être loin d’être exhaustif… notre langue française a de son coté un nombre également impressionnant de ces expressions idiomatiques telles que : « entre chien et loup » ; « avoir plus d’une corde à son arc » ; « comme ci, comme çà » ; « mieux vaut tard que jamais » ; « à tort et à travers » ; « prendre son mal en patience » etc…
En français comme en chinois, elles font la richesse d’une langue, et en font aussi malheureusement son apprentissage d’autant plus difficile. Les « chengyu » chinois ont la particularité d’être, pour leur immense majorité, composés de 4 caractères, ni plus, ni moins. Comme le sont les huit phrases… Bien que seule la première, ding tian li di, soit un chengyu « officiel », je pense que cette information nous invite, sans connaitre pour autant un seul mot de chinois, à considérer chacune des 7 phrases suivantes comme des expressions idiomatiques dont le sens caché nous reste à découvrir par notre pratique.
Ceci dit, le sens littéral de ces deux premières phrases est assez connu :
Ding Tian, le ciel au dessus de la tête (Ding : cime, haut, sommet/Tian : ciel, firmament)
Li Di, se tenir debout sur la terre (Li : debout, droit, dressé, vertical/Di : sol, terrain, lieu, localité)
Xing Song, le corps est détendu (Xing : forme, configuration, corps, entité/Song : lâche, détendu, à l’aise, pin [arbre])
Yi Chong, rempli avec cette intention (Yi : intention, sens, pensée, idée, désir/Chong : remplir, plein, abondant, comblé)
外敬内静,心澄貌恭 Wài Jìng Nèi Jìng, Xīn Chéng Mào Gōng
Après cette première étape d’expansion, retour à l’intérieur de soi…
Wai Jing, respectueux à l’extérieur (Wai : extérieur, externe, étranger, en outre/Jing : respecter, honorer, offrir, saluer)
Nei Jing, calme à l’intérieur (Nei : dans, dedans, interne, intérieur/Jing : calme, silencieux, paisible, tranquille, immobile)
Xin Cheng, coeur limpide (Xin : cœur, esprit, pensée, intention/ Cheng : clair ; limpide ; pur ; transparent)
Mao Gong, humble d’apparence (Mao : apparence, figure, physionomie, air, mine, aspect/Gong : humble, respectueux, déférent)
Cette fois ci, la première « phrase » de cette deuxième partie, Wai Jing Nei Jing, est donnée dans les commentaires qu’en a fait M° Pang comme une référence directe aux textes classiques (« les anciens disaient… »). Plus précisément la citation provient ici de textes attribués à Guan Zi管子et datés d’environ - 645 av. J.-C. L’un s’intitule NieYe內業 ou l’on retrouve la même formule (seul l’ordre est inversé) : Nei Jing Wai Jing內靜外敬.Voici un extrait de ce texte où apparait cette citation : 守禮莫若敬,守敬莫若靜,內靜外敬,能反其性,性將大定 ce qui peut se traduire ainsi : « Pour maintenir la courtoisie, rien n’est comparable au respect, pour maintenir le respect, rien n’est comparable au silence ; silencieux à l’intérieur et respectueux à l’extérieur, l’on pourra revenir à sa vraie nature ; c’est ainsi que sa vraie nature s’établira. » L’autre texte s’intitule Xin Shu Xia心術下 et indique de la même manière : « celui qui est intérieurement calme et extérieurement respectueux reviendra à sa propre nature » ; Wai Jing Er Nei Jing Zhe, Bi Fan Qi Xing外敬而內靜者,必反其性. Dans le même registre, Cheng Yi, de la dynastie des Song, a également dit : « Il n’y a rien de plus humain que le respect, respecter avec un cœur droit »
一念不起, 神注太空 Yī Niàn Bú Qǐ, Shén Zhù Tài Kōng
Nous sommes à la mi-temps…
Cette deuxième partie commence à nouveau par une étape d’expansion, où l’on sort de soi-même, mais cette fois ci, grande plongée dans le vide cosmique !
Le texte devient également plus dense, plus concis… Normal, il n’y a plus rien à dire !
Yi Nian Bu Qi, aucune pensée ne surgit (Yi : Un(e) seul(e)/ Nian : idée, pensée, souvenir/ Bu : ne…pas, forme négative/Qi : monter, s’élever, en haut, se lever, faire naître, faire surgir, apparaitre, commencer).
Shen Zhu Taikong, l’esprit est concentré sur le cosmos (Shen : dieu, divinité, âme, esprit/ Zhu : enregistrer, inscrire, concentrer, verser, fixer, noter/ Taikong : cosmos, espace cosmique).
神意照体, 周身融融 Shén Yì Zhào Tǐ, Zhōu Shēn Róng Róng
Retour à l’intérieur de soi pour ce dernier volet, mais un intérieur vidé de l’idée même d’un « moi », un intérieur qui s’est rempli de vide…
Cette dernière séquence débute par la juxtaposition de deux caractères Shen (dieu, divinité, âme, esprit) que l’on vient d’avoir en début de phrase précédente, et Yi (intention, sens, pensée, idée, désir), que l’on traduit souvent également par « esprit » et que l’on a rencontré en début de texte. Shen, la part « spirituelle » de notre esprit, par ailleurs intimement lié à Xin, (le cœur, esprit, pensée, intention), rencontre Yi, la part « matérielle » de notre esprit. L’esprit, mis ainsi « à toute les sauces », rend souvent, il faut le reconnaitre, les traductions de ces huit phrases bien confuses. Ceci étant dit, je traduirai donc Shen Yi par … esprit !
Shen Yi Zhao Ti, l’esprit se reflète dans le corps (Shen Yi : …esprit /Zhao : prendre une photo, éclairer, illuminer, se mirer, se refléter, s’occuper de, veiller sur /Ti : corps, santé, genre, style, forme, substance)
Zhou Shen Rongrong, tout le corps est en harmonie (Zhou : tout, ensemble, cercle, complet/Shen : le corps, soi-même/ Rongrong : heureux, en harmonie, état de bien être [Note : Rong seul signifie fondre, mêler, fusionner])
En résumé : La formule des huit phrases s’apparente à un poème. L’on notera l’alternance des rimes en « i(ng) » pour les premier, troisième, cinquième et septième vers ; et les rimes en « ong » pour les deuxième, quatrième, sixième et huitième vers. Toujours pour employer les termes de la poésie française, ce texte est donc composé de deux quatrains (rimes ABAB-ABAB). Pour cette raison, il existe une chanson qui a été crée avec les huit phrases. Cela peut être utile de l’apprendre pour mieux mémoriser le texte et la prononciation…
En manière de synthèse, le processus des huit phrases peut donc se résumer ainsi :
- Le corps se détend et se remplit dans un mouvement d’expansion. (dingtianlidi, xingsongyichong)
- Aidé des sentiments de respect, d’humilité, de clarté et de tranquillité, l’idée de moi disparait, mon ego se fond dans l’immensité. (waijingneijing, xinchengmaogong)
- Sans le support de l’ego, même mes pensées disparaissent. Mon esprit peut s’envoler dans le ciel. (yinianbuqi, shenzhoutaikong)
- Comme un écho venu du ciel, l’esprit purifié revient à l’intérieur de moi. (shenyizhaoti, zhoushenrongrong)
COMMENTAIRES ET INTERPRETATION DES HUIT PHRASES d’après M° PANG. Conférence du 9 Septembre 1995
Dǐng Tiān Lì Dì
Avec la tête en haut, penser au ciel bleu au dessus de la tête, le ciel est pur et clair comme du cristal. La tête monte, le haut du corps monte. En même temps, les deux pieds descendent, et il semble qu’en dessous des pieds se trouve un trou sans fond qui mène au centre de la terre. De cette façon, l’on peut comprendre le ciel et la terre. La tête monte et se connecte à l’énergie du ciel. Les pieds descendent et se connectent à l’énergie de la terre. Le Qi vide du ciel entre dans le corps par la tête, le Qi de la terre entre dans le corps par les pieds. Ainsi, le Qi du ciel et le Qi de la terre fusionnent en un seul à l’intérieur de notre corps, et notre corps devient le lieu intermédiaire où le ciel et la terre se rassemblent.
Note : Pour atteindre cet état d’esprit, pensez de l’intérieur, et non de l’extérieur. En pensant de l’intérieur, vous pouvez ouvrir la couche de peau sur le dessus de la tête et sous les pieds afin que la tête et les pieds ne soient pas séparés du ciel et de la terre, mais qu’ils se fondent ensembles. Pensez que vous devenez plus grand, que vous vous allongez...
Xíng Sōng Yì Chōng
La structure physique (xing) est ouverte et libérée vers l’extérieur dans toutes les directions, devant, derrière, à gauche, à droite, et ainsi intégrée à l’air ambiant, placée dans l’atmosphère. Le corps ne fait plus qu’un avec le Qi environnant. Comme si notre corps s’étendait infiniment vers l’extérieur, en s’ouvrant et en se relâchant. En se détendant de cette manière, nous laissons notre forme humaine se répandre à l’extérieur en utilisant notre intention, notre esprit (yi). Notre forme et notre esprit sont combinés, nous utilisons notre intention pour nous étendre dans toutes les directions et faire que notre forme corporelle investisse tout l’espace environnant. De sorte que le Qi du corps et le Qi extérieur soient étroitement liés. Vous devez penser que vous êtes vous-même devenu un avec le Qi autour de vous, que le corps est vague et indistinct, et que le Qi autour de vous est également vague et indistinct.
Autrement dit, le corps se détend, l’esprit remplit tout le corps et s’étend jusqu’à l’horizon. L’idée de ces deux phrases, c’est qu’il n’y a que moi sous le ciel, il n’y a rien autour, je suis entre ciel et terre, je peux toucher la terre avec les mains, tout l’espace est occupé par moi. Ceci est le meilleur concept pour la pratique. Avec cette conception, le corps est plus susceptible de se détendre ; plus le corps est détendu, plus le Qi du corps est à même de sortir et plus le Qi de l’extérieur est à même de rentrer.
Note : Il s’agit là d’un principe directeur fondamental dans la pratique du Zhineng Qigong. Le sens littéral de la phrase est « le corps se détend et l’esprit remplit tout le corps ». La relaxation physique fait référence à la relaxation de la peau, de la chair, des tendons, des veines, des os, des articulations, des organes internes, etc. L’état de spontanéité et de vivacité d’un nourrisson dont le squelette est encore pour ainsi dire mou peut être considéré comme un modèle de relaxation. Sans l’intention, la relaxation du corps n’amène que mollesse et effondrement. L’usage seul de la volonté d’un autre coté amène tension et rigidité. Ce n’est qu’en faisant usage des deux, détente et intentionnalité, que nous pourrons atteindre un état d’harmonie et de flexibilité. Détendu mais tonique, tenu sans être rigide. Ce n’est qu’ainsi que nous pourrons demeurer « détendus et infatigables ».
Wài Jìng Nèi Jìng
Le corps doit être tranquille et le cœur doit être respectueux. Ce n’est qu’en étant calme dans votre corps, respectueux, tranquille et déférent dans votre esprit que vous pouvez mieux recevoir le Qi dans le corps. Pour que le Qi pénètre directement dans le corps, dans tous les coins du corps, dans toutes les cellules, vous devriez être dans un état d’esprit respectueux. Dans le passé, il a été dit que « celui qui est intérieurement calme et qui respecte l’extérieur reviendra à sa nature ». Par conséquent, l’enseignement met l’accent sur la dignité et le respect de l’enseignant. Le but du respect est de changer notre propre motivation.
Xīn Chéng Mào Gōng
Le cœur est clair et transparent, comme une source d’eau limpide. Dans notre intention, notre forme corporelle est claire et transparente. Nous pouvons en faire l’expérience dans le calme et le respect. Notre esprit est comme un récipient remplit d’eau claire, transparente. Notre corps et notre esprit deviennent plus humbles et concentrés
Note : Ces deux phrases signifient essentiellement la même chose : respectueux à l’extérieur et calme à l’intérieur. Il est important de dire ces deux mots avec solennité et respect, et par le respect, d’induire des changements au plus profond de soi. Ce type de concentration mentale, de disposition d’esprit, permet d’éliminer les pensées désordonnées de la vie quotidienne et d’entrer dans l’état de pratique. Lorsque l’on parvient à maintenir une attitude respectueuse envers toutes les personnes et les choses qui nous entourent, respectueux envers l’enseignement et envers tous les autres pratiquants du zhineng qigong à travers le monde, l’on pourra d’autant mieux recevoir et partager le champ d’energie du qigong intelligent et le faire entrer dans son propre corps et dans sa pratique. Car la pratique transforme mon esprit et mon corps, elle change le cours de ma vie et c’est une très belle aventure que je traite avec le plus grand respect. Et comme devant toutes les grandes choses de ce monde, un sentiment profond d’humilité s’empare de moi !
Yī Niàn Bú Qǐ, Shén Zhù Tài Kōng
Sans qu’aucune pensée ne vienne le perturber, laissons notre esprit se fondre dans le vide de l’espace. Notre esprit éclaire l’intérieur de notre corps, qui est très clair et transparent. De cette manière, en faisant cela sérieusement, aucune pensée ne pourra survenir. Le cœur reste très calme. Silence. Vide. Silence. Vide…
Silence. L’intérieur du corps est vide et l’extérieur du corps est vide, de sorte que notre esprit et le vide de l’espace sont réunis. Ce vide est très rafraîchissant. Notre esprit et le vide de l’espace sont réunis. Le ciel bleu est vide, il n’y a rien. C’est vide, il n’y a rien. Vide, vide, ciel bleu, vide.
Note : Ici, l’on fait référence à un état mental où plus aucune pensée n’apparait. Cet état, y compris pour des pratiquants avancés, est difficile à atteindre. C’est pour cette raison, entre autres, que les huit phrases sont utilisées, afin de nous aider à rejoindre cet état de pratique tranquille, en calmant notre esprit. C’est le principe du « mantra ». L’idée est d’être extérieurement connectée au ciel bleu, au vide de l’espace. Le ciel bleu est au dessus de notre tête, illimité, infini.
Shén Yì Zhào Tǐ, Zhōu Shēn Róng Róng
Ramenons notre esprit depuis le vide du ciel, passons par la porte du ciel au sommet du crâne, regardons le corps, de haut en bas, de l’intérieur, laissons le se remplir de l’énergie vide, et laissons le corps s’illuminer de l’intérieur.
Le corps est rempli d’énergie très pure, très spirituelle. Tous les méridiens, les vaisseaux sont débloqués. Le Qi et le sang circulent librement. Tout le corps est en harmonie, dans un profond état de bien être.
Ensuite, nous pouvons commencer à pratiquer.
Note : C’est ici une manière de regarder son propre corps, à l’intérieur et à l’extérieur, et d’attirer naturellement l’énergie du vide du ciel bleu dans son corps, et en même temps de sentir sa propre énergie se diffuser et fondre dans le vide qui nous entoure. Le corps est harmonisé l’énergie du ciel à l’intérieur de nous.
Nous sommes prêts à entrer dans la pratique…
EN FORME DE CONCLUSION
混元灵通 Hun Yuan Ling Tong
Hun Yuan Ling Tong : Faire un avec l’énergie originelle, ici et maintenant. (Hun : mêler, mélanger, confondre ; Yuan : premier, fondamental, primitif, principal, unique ; Ling : efficace, intelligent, ingénieux, malin ; Tong : dégager, bien marcher, passer sans entraves.
C’est en quelque sorte la « neuvième » phrase des huit phrases. Beaucoup de pratiquants utilisent cette phrase, notamment à la fin de la pratique. A elle seule, cette phrase contient toute l’information essentielle du Zhineng Qigong. Elle fait référence à l’interaction entre la plus haute forme de Qi dans l’univers –Yiyuanti – et le Qi originel, primitif. En tant qu’individu, cela concerne la relation entre l’énergie du système nerveux central, du cerveau, avec l’énergie corporelle, le Qi des organes, celle des activités quotidiennes. Elle fait également référence aux interactions entre le pratiquant isolé et le champ d’énergie crée par l’ensemble de tous les autres pratiquants de Zhineng Qigong dans le monde.
Nous devrions avoir une confiance absolue dans « Ling Tong» (C’est efficace et çà marche !), la capacité de Yiyuanti à tout transformer, et ce, que ce soit à l’intérieur de nous, où dans le monde qui nous entoure. Hun Yuan Ling Tong ! Haola !
D’après Pang Ming
Yves Lorand