Septembre 2023

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Septembre 2023

Une expérience avec le Guolin Qigong, témoignage de Eve et Jean-Pierre.

En mars 2022, après un an de souffrance et de déclin, Jean-Pierre, mon compagnon, a appris qu'il avait une tumeur dans l'épaule, un cancer de la prostate largement métastasé dans les os.

L'urologue lui a confirmé et répété qu'il ne se fasse pas d'illusion, qu'il ne guérira pas. Après la biopsie, il lui a donné peut-être deux ans ! L'oncologue, très pressé lui a prescrit une double hormonothérapie à vie et une chimio à prévoir.

Nous avions déjà vécu quelques expériences difficiles qui nous avaient amené à prendre du recul avec ce monde médical imposant et suffisant qui condamne vite et qui semble ignorer la réalité du vivant.

Pour Jean-Pierre, le cancer ne pouvait pas être une guerre, mais une relation d'amour à rétablir en soi-même. Convaincu de l'infinité des possibles et confiant dans l'Univers, il a refusé la chimio et s'est tourné vers des médecines alternatives.

Nous avons alors rencontré d'autres artisans de la guérison ; des herboristes, un biologiste, l'association « cancer et métabolisme », des naturopathes, un médecin traitant attentif et soutenant, d'autres oncologues plus ouverts, et un guérisseur si précieux avec son mental intuitif. Sans parler des proches et des amis et du Reïki.

La guérison est vraiment un travail d'équipe où tout se complète.

Nous sommes pleins de reconnaissance pour toute l'aide et le soutien que nous avons reçu de chacun.

 

C'est par le livre de Christophe Cadène (Qigong et cancer) que nous avons connu le Guolin Qigong. Depuis un an déjà, Jean-Pierre pratiquait un peu de Qigong tous les matins : quelques exercices trouvés dans un livre de Yves Requena. Il était très fatigué et souffrait déjà beaucoup, et cette demi-heure de Qigong lui donnait courage et énergie pour affronter sa dure journée.

Dès que nous avons eu ce livre, nous avons commencé, ce n'était qu'un début très maladroit. Je lisais le livre et je montrais à Jean-Pierre les mouvements. Je suis Eve, sa compagne, et j'étais très concernée par cette pratique car atteinte d'une maladie chronique très invalidante : l'éléctro-hypersensibilité.

Jean-Pierre s'appliquait courageusement malgré les douleurs et l'épuisement. Et ce petit début portait déjà des fruits car il se sentait mieux après le Qigong.

 

Quand nous avons eu le contact de Yves Lorand, enseignant de Guolin Qigong, je n'y croyais qu'à moitié car dans l'état ou nous étions tous les deux et avec mon handicap, le stage me semblait au-dessus de nos forces.

Mais quel bonheur de l'avoir fait.

Yves Lorand, épatant de douceur et de pédagogie et  Sylvie qui l'accompagne si bien. Nous avons eu un très bon stage, malheureusement écourté, car j’ai fait un malaise dû aux ondes le dimanche après-midi.

Ce stage nous a permis de pratiquer plus en conscience et mieux les marches naturelles et une marche rapide.

Nous avons fait ensemble 1h30 tous les matins et Jean-Pierre refaisait 1h30 le soir : 3h par jour malgré fatigues et douleurs.

Très vite sont apparus des résultats encourageants :

-La sensation de mieux habiter notre corps. (Comme une reconnexion)

-Les pieds sur terre, un meilleur ancrage.

-Moins de stress. De la sérénité malgré la situation difficile.

-De gros moments d'émotions, parfois pendant la pratique.

-Des choses qui sortent avec des larmes et des fous rires.

Puis nous avons eu la possibilité de « redoubler » ce stage avec Yves Lorand en octobre.

Là nous connaissions et Jean-Pierre allait déjà mieux, il avait arrêté l'hormonothérapie qui l'épuisait.

En redoublant, c'était plus facile, nous avons tout mémorisé.

Depuis, nous pratiquons ensemble, deux heures tous les matins au lever du jour sur notre petite route. Nous avons 500 mètres pas trop en pente où nous faisons les marches naturelles, marches rapides et marches à pas pointés.

Pour les exercices sur place, ouverture/fermeture, monter/descendre, et la méditation finale, nous avons un lieu privilégié, un « point énergie » indiqué par notre guérisseur géobiologue.

L'hiver nous partons à la nuit, à la lampe frontale pour monter notre piste jusqu'à la route et commencer dès les premières lueurs du jour.

C'est le meilleur moment, le plus propice. Tout s'éveille doucement, les arbres, les oiseaux et tous les animaux et le ciel est si beau, qui s'éclaire. Bonheur d'être là, présents, l'esprit calme et éveillé par le Qigong.

Souvent nous sommes partis l'un et l'autre, bien mal en point, fatigués, endoloris ou tourmentés.

Qu'elle nous semble longue cette piste pour atteindre la route !

Et à chaque fois, le même miracle, après le Qigong nous sommes bien.

Silencieux, détendus, intériorisés. Nous n'ouvrons pas la bouche avant un bon moment, pas envie de rompre ce silence paisible. Ensuite, avec moins de douleurs et plus d'énergie, la journée se passe bien.

Il y a eu bien des matins où nous nous sommes levés joyeux de commencer par le Qigong.

Jour après jour, nous nous sommes donné cette habitude, nous nous sommes donné cette discipline. Cela peut sembler à contre courant à cette époque ou distractions et divertissements sont si faciles, mais cela nous a fait du bien !

Comme cela nous a aidé, à traverser ces moments d'épreuves plus centrés et plus forts

« Face à une maladie grave, le prix de la guérison n'est absolument pas négociable. C'est un travail à plein temps qui ne connait ni répits, ni vacances… » comme l'enseigne madame Guolin.

Peu à peu, j'ai vu Jean-Pierre changer. Il a retrouvé son regard d'enfant joyeux, comme sur l'album photo. Il est devenu plus léger, plus heureux et surtout plus serein.

Sa démarche a complètement changée et il est plus souple malgré les séquelles.

En juillet, une deuxième scintigraphie, 14 mois après la première, a révélé que les métastases sont sclérosées. Il est en rémission !

Mais il n'est pas guéri, ça peut repartir.

Il ne faut pas baisser la garde. Nous sommes rassurés et nous continuons, d'autant plus que maintenant, nous avons la confirmation de l’efficacité de cette pratique.

Bien sûr, il n'y a pas que le Guolin Qigong, il y a eu les traitements alternatifs et l'hormonothérapie ponctuellement. Et Jean-Pierre a fait un gros travail sur lui-même pour opérer cette métamorphose nécessaire à la guérison. Le Guolin Qigong a été un outil parfait dans cette optique, car cela travaille aussi dans la psyché.

Et pour moi aussi, que de bienfaits !

J'ai pu remonter mon seuil de tolérance aux champs électromagnétiques et j'arrive à le maintenir malgré l'augmentation sans répit de la pollution par les ondes artificielles. Et comme Jean-Pierre, je suis mieux dans ma peau, plus heureuse, j'habite mieux mon corps et j'ai beaucoup moins de stress même dans les moments de crises.

Nous avons fait tous les jours le même exercice et la qualité s'est affinée peu à peu.

Le progrès s'est fait doucement par la répétition et l'absolue régularité.

Nous avons senti que c'est une rééducation de tout l'être.

Depuis 16 mois, nous avons commencé chaque journée par ce rendez-vous avec nous mêmes, au complet : corps, âme, esprit, mental, émotionnel.

Rendez-vous si bienfaisant, si nécessaire dans cette épreuve.

Cette pratique nous a demandé un gros effort de vigilance pour rester présents et attentifs car l'esprit, dans son programme par défaut, ne fait que vagabonder ou somnoler.

Le Guolin Qigong, dans ce sens est une méditation de pleine conscience en mouvement dans la nature.

Ainsi peu à peu, nous nous sommes sentis acteurs de notre guérison, ça c'est rassuré et nous avons repris confiance. Nous avons compris l'importance de nous tenir à cette régularité sans faute.

Quelques jours d'arrêt de pratique, dans ce contexte, c'est comme re-fumer une cigarette pour quelqu'un qui vient d'arrêter de fumer.

Ce sont des jours difficiles en perspective.

Merci à Madame Guolin, pour ce don qu'elle a fait à l'humanité et à Yves Lorand qui nous l'a transmis dans ce même esprit de don, si propice à la guérison.

Nous nous sentons riches de cette expérience où nous avons tant reçu.

Aujourd'hui nous sommes heureux de la partager.

Eve

Photo de Eve et Jean-Pierre pratiquant le Guolin Qigong un matin à l'aube.

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Pendant la pratique du Guolin Qigong, mon corps me guide sur mon ressenti profond.

Je laisse les émotions remonter et résonner dans mon être entier.

Je découvre la joie d'accepter la maladie.

C'est le meilleur de moi-même qui s'exprime.

Et je remercie pour ces épreuves qui me font avancer, mon intérieur change.

Je ne veux plus revenir en arrière quoi qu'il se passe.

C'est le parcours que la vie me donne.

Jean Pierre

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