L’équinoxe d’automne.
L’équinoxe d’automne.
Les dates de début des saisons soulignent les 4 événements astronomiques qui régissent le cycle des saisons. Les Equinoxes du printemps et de l’automne marquent les 2 jours de l’année où la durée du jour est égale à la durée de la nuit tandis que les solstices d’été et d’hiver soulignent respectivement la journée la plus longue et la plus courte de l’année.
Qu'est-ce que l'équinoxe d'automne ?
Les Equinoxes d'automne (du 21 au 23 septembre, hémisphère nord) correspondent aux dates où le jour et la nuit ont des durées égales d'un pôle à l'autre (sur toute la surface de la terre), ce qui explique l'étymologie du terme d'origine grecque (aeqius = égal , nox = nuit).
Les dates des équinoxes sont liées par convention (chez nous…), à celles du début du printemps et de l'automne. Aux moments des équinoxes d'automne et de printemps, le soleil se tient exactement au-dessus de l’équateur. Ses rayons forment un angle droit avec l’axe terrestre et se répartissent uniformément sur les deux hémisphères de notre planète.
Sur toute la surface de la terre !
Eh oui, quel que soit l’endroit ou nous sommes, nous sommes tous, humains, plantes, animaux, logés à la même enseigne : 12 heures de jour, 12 heure de nuit. Et ce, pendant quelques jours, aux équinoxes de printemps et d’automne, ceci chaque année. Enfin un vrai moment d'égalité, me direz-vous ! Et pourtant ! Si l’image du pendule survient, qu’en est-il ?
L’image du pendule.
Imaginons donc un pendule. C'est-à-dire une balle (petite…), suspendue à une ficelle (longue…). Imaginons maintenant quelqu’un (« le tao ? »), qui met en branle ce pendule. Imaginons également que quelque chose (« le qi ? »), par son souffle, maintient en mouvement ce pendule.
Dans cette hypothèse, ou se situe l’équinoxe ?
En bas, en haut, à droite, à gauche, au milieu ? En bas et au milieu, bien sur ! Et ce bas porte en lui sa faiblesse !
Car si le souffle (« le qi »), vient à faiblir, ce bas porte en lui quelque chose de terrible : L’immobilité !
L’immobilité.
Pourquoi terrible ? Sans doute car cette immobilité nous ramène à cet inéducable finalité que nous appelons la mort ! Et pourtant ! Si nous pensions cette immobilité latente comme la promesse de toutes les graines semées, qui, dès le printemps revenu, vont germer. Si nous pensions ce temps suspendu, un temps immobile, jeûne du corps, comme jeûne de l’esprit, comme nous serions forts, dans notre immobilité apparente, forts dans notre silence, forts dans notre force latente et pourtant éminemment égalitaire !
C’est pourquoi, en ces temps d’équinoxe planétaire, je nous souhaite un bon temps d’équilibre ! Et soyons rassurés! Le souffle reste fort et puissant. Un coup à droite, un coup à gauche, le pendule continue son va et vient. Et n'oublions pas que ce qui est la droite pour moi est probablement la gauche pour l'autre, car tout dépends du coté ou je me trouve. Y a t'il un bon droit, dans ces conditions?
Un coup Yin, un coup Yang, voilà le Tao!
Yves Lorand